Vous ai-je déjà raconté la fois où je me fis capturer par les anglais mais que ma flotte fut venue me délivrer moi, mes hommes, et mon navire, In Extremis...

C’était par une froide soirée d'été, nous étions venus ravitailler mais au port même maquillé, le Mormieben fut démasqué, dame malchance était venue nous trouver .

Monsieur GP et le doc ont bien tenté de venir nous sauver mais à deux ce fut compliqué et les deux bougres finirent en geôle avec nous, condamnés eux aussi à la corde au cou.

Le lendemain, sur la potence ou l'infâme bourreau nous attendait nous fument forcés de traverser la foule décérébrée se disant pourtant fort civilisée, mais ce que nous vîmes ce n'était que des chiens. Des chiens sous la botte royale nous aboyant dessus, sans réfléchir, car ils en avaient reçu l'ordre, sans réfléchir, car leur seule distraction c'est la corde.

Il nous passa alors chacun notre tour, ce fichu boute donnant la mort mais quand fut venu le moment, un bruit sourd au loin se fit entendre, puis un boulet, puis deux, puis arriva la déferlante

De nombreux navires arborant l'pavillon de la flotte où s'y étant alliés débarquant et refroidissant tous ceux qui tentaient d'enrayer ce raz d'marée de pirates déchaînés, HARDI LES GARS ! CRAMEZ-MOI TOUS CES CLEBARDS ! OU SONT MES PISTOLETS ET MON SABRE ! Purifiez-moi ce port empesté par l'odeur de sa royale majesté !

Et c'est donc en rasant la ville, que l'armada de l'ouest vint sauver, de justesse certes et avec brutalité les officiers de bord du Mormieben
Tout larguer, se parer, canonner, à tout va,
La ville en flamme après l'assaut pirate sanglant

Une fois au large, la flotte en formation, le Mormieben à sa tête se dirigea donc pénard vers la rédemption, celle de la fête, prenant vent arrière, toutes voiles dehors, direction Gerber pour régler notre sort.

Il y a bien deux frégates royales qui tentèrent la course, mais face à tant de bâtiments armés jusqu’aux dents, ils brassèrent en fuite sans demander leur reste échappant au torrent de boulets In Extremis également

Vous pensiez vraiment pouvoir capturer Ganaz et sa bordée, sans payer la note salée pour avoir commis l'affront de nous pendre publiquement. Regardez à présent, regardez maintenant, lequel des deux est par le fond ou en cendres. Voyez aujourd'hui, comment vous avez l'air malin et qu'on vous y reprenne plus, sales putains !