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De Charybde en Scylla

by Mormieben

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1.
Gerber 01:28
Gerber, cité-état la plus proche du vieux continent, Latitude 47°09, Longitude 9°01. Véritable pied de nez aux yeux royaux Français et Anglais. Installée voilà 3 ans maintenant, n'a de cesse de prospérer avec insolence. Nos vaillants compagnons du vaisseau amiral auto-proclamé "MORMIEBEN", sont fier d'avoir bâti avec leur flotte ce qui semble être l'avant-poste pirate le plus florissant de tout l'Atlantique. Mais voilà, la bière n'enivre plus, la musique ne fait plus danser, les filles deviennent moins amusantes, bref, ils s'ennuient. L'appel du large se fait sentir, alors, dans un fracas de cadavres de bouteilles vides, ils se lèvent tous comme d'un seul homme, en hurlant... EN CHASSE !
2.
La terre c'est bien, la mer c'est mieux, C'est encore là qu'nous sommes les plus heureux, Plus de temps à perdre, faut écumer, Tambours battants, allons nous échauffer, Trouvons quelques navires à détrousser ! Cap sud-ouest, droit sous le vent, Le Mormieben avance fièrement, Tremblez les gueux, nous arrivons, Pour dérober vos cargaisons, A nous or, étoffes, tabac et coton ! Une ligne noire, se pointe au loin, Grossissant à mesure que l'on approche, Une énorme île, se pointe enfin, Dans sa baie un galion, c'est moche. Messieurs, voici Saint Domingue ! Bientôt nous sommes à portée de feu, Ça se présente mal d'entrée de jeu, Puis le galion confiant comme jamais, Tire toute sa bordée d'un seul trait. Un incident de tir sortant de nul part, Nous sortant de ce traquenard, Le galion saute comme un bouchon de champagne, Le bruit sourd ravageant la campagne Sonna donc notre arrivée explosive, Place au pillage sur toute la rive ! A peine nos affaires commencées, Il fallut déjà qu'on se bouge, Par des voiles l'horizon fût tranché, Sur leur pavillon, la croix rouge, A peine eu le temps de rembarquer, Que la course fût ordonnée, Alors, la poursuite en atlantique, Fût lancée !
3.
La course est lancée entre eux et nous, On s’est rempli les fouilles et vidé les couilles, Ils n’ont pas appréciés qu’on ait débarqué, On sait les gars mais fallait pas nous chasser. Ils se rapprochent mince, ce sont des frégates, Doubles rangées de dents, bon dieu ils nous gâtent, Ils ont les dents, on a les griffes, Rapproche toi mon grand, montre-moi ton pif. Droit devant ! Vers notre salut Droit devant ! Pour sauver not’ cul Droit devant ! Sans s’fair’rattraper Droit devant ! Pour notre liberté Que nous importe le prix à payer, Que nous importe c’qu’on doit traverser, Un jour viendra, on r’viendra chez nous, Les pirates vaincront, un point c’est tout. On se rapproche, on se cherche, Puis la raison vint frapper nos têtes, Y’a plus d’armada, c’est cela qui pêche, Y’a plus d’armada, c’est fini la fête. Ce temps perdu où nous étions rois, Nous étions chasseur, et non la proie, C’est pas l’moment, partie remise, Droit vers l’cap Horn, profitons de la brise. DROIT DEVANT ! Vers notre salut DROIT DEVANT ! Pour sauver not’ cul DROIT DEVANT ! Sans s’fair’rattraper DROIT DEVANT ! Pour notre liberté Que nous importe le prix à payer, Que nous importe c’qu’on doit traverser, Un jour viendra, on r’viendra chez nous, Les pirates vaincront, un point c’est tout. Lentement mais sûrement les frégates avancent, Toutes nos voiles tirées les tiennent à distance, Mais nous allons voir,c’est qui l’plus costaud, Quand la tempête frappera sur nos deux bateaux. Les nuages noirs à l’horizon, Sont dev’nus pour nous une bénédiction, Nos poursuivants sont déterminés, Mais ils n’sont pas près de nous choper. Tempête droit devant ! Puis elle nous frappe comme un boulet, Toute la coque craque le gréement souffre, J’n’ai jamais vu pareil bordel, Les vagues sont géantes et le vent souffle. Le Mormieben est malmené, Tant pis pour eux on a plus l’temps. Les ordres sont gueulés, faut tout affaler, Pour la traverser sans y perdre nos dents !
4.
Encalminés 05:52
L’océan est d’huile il ne vente plus, Déjà dix jours que l’on ne bouge plus, C’est le risque me direz-vous, Quand on s’aventure dans l’inconnu. Le malheur nous est tombé dessus, Et ainsi dieu nous enfonça son clou, Celui de sa justice disent certains, Pour s’être comportés en vauriens. Car il se fiche bien de nous c’ui’là, Il n’est pas coincé ici-bas, Victime du sort nous sommes, Victime du pacifique nous sommes. L’océan est figé dans le temps, Voilà trente jours que nous sommes dedans, Dans ce désert bleuté où nous dérivons, Seuls, affaiblis sur notre embarcation. Nous chassons les rats et autres vermines, Tout se mange quand la faim vous mine, La soif, elle, est pire encore, Car de l’intérieur elle vous dévore. Elle vous prend vos dernières forces, Vous êtes impuissant, c’est atroce, Les hallucinations guettent les esprits fatigués, Les plus frêle craque, leur corps sont cassés. C’est dans le désespoir profond, Que nait la divine providence, Car un gars pointant l’horizon, Plonge soudain en transe, Hurlant à pleins poumons, à qui veut l’entendre… Terre !
5.
Les mouettes chantent la fin du calvaire enfin passé, Ça requinque nos marins de voir cette terre se dévoiler, Mouvementé fût le débarquement des pirates affamés, assoiffés. Jungle luxuriante nous accueillant pour pouvoir nous ressourcer. Puis un bruit dans les buissons attira notre attention. Des indigènes, en formation, fondant sur notre position. L’embuscade est tendue dans une langue inconnue, Leurs lances sont pointues, ça va chauffer pour not’ cul. Puis arriva comme le messie, un pov’ gars en guenille, Stoppant la charge des sauvages, nous sauvant au passage, Il leur parla dans leur dialecte, agitant très vite les bras, Ils nous toisèrent de façon suspecte puis, nous montrèrent la voie. La voie de leur village, caché dans la montagne, Nous plongeant dans un autre âge, celui des bonshommes en pagne Arrivés dans leur village quelle fut notre surprise, D’avoir sous nos yeux milles merveilleuses marchandises, Chacune appelant, torturant nos frêles esprits de pirates, Mais il fallait tenir bon, les indigènes n’étaient pas diplomates. C’est dans la nuit que nous avons craqué en foutant le camp, avec leur butin sacré. Une fois ravitaillé nous avons appareillé et de cette île, ne m’en parlez plus jamais. Ce jour-là, ce fût M'sieur Cook qui nous sauva la mise sur ce coup, Mais pour lui la vie s’est finie, car à cause de nos conneries, Il s'est fait buter par les maudits indigènes !
6.
En un temps où les hommes ne peuplaient pas cette terre, Seules quelques divinités régnaient ici-bas. Après être revenu du monde des enfers, De purifier son corps Izanagi décida. Dans les eaux du Japon il s’est alors baigné, Et de ses effets personnels tu es né. WATA TSU MI Ô Kami bienveillant, tu choisi qui vie qui péris, WATA TSU MI Sur les eaux tu règnes, toi qui es né de l’IZANAGI ! Le regard vide, le désespoir gagne les marins, Avec peine leur périple se poursuit ou prend fin. Seuls les éléments, les vents et les marées, Peuvent décider de qui peut naviguer. La mer et son écume pourraient avoir raison de leurs vies. Vieil homme de la marée, voilà comment on t’appelle ici. Au cœur de ton sanctuaire entre ciel et mer, Tu observes ces hommes venus de la terre, Décides de leur sort et de leur destiné, Ton jugement divin par Wani est délivré. Un de tes monstres marins qui, en un instant, D’un rouge écarlate peut teindre les océans WATA TSU MI Ô Kami bienveillant, tu choisi qui vie qui péris, WATA TSU MI Sur les eaux tu règnes, toi qui es né de l’IZANAGI ! Avec le Mormieben tu as été clément, Sur la bonne voie tu nous as dirigés. Vers Singapour nous voguons maintenant, A nous la route de la liberté !
7.
Après les anglais, après les français, Voici venir un nouvel ennemi. Le néerlandais, bien qu’en fait français, Toutou de Bonaparte, et d’ses consuls pourris. Singapour, déjà sous la VOC C’était pas drôle, déjà une sale époque, Pour la contrebande et la revente de butin, C’était réservé au plus fort, au plus malin. SINGAPOUR ! Nous arrivons SINGAPOUR ! Pour tes munitions SINGAPOUR ! Un coup d’tabac arrive chez toi SINGAPOUR ! C’est l’Mormieben et tous ses gars ! Et quand on en aura fini avec toi, Pour te battre, il te restera qu’tes doigts Mais le vent nous pousse toujours là-bas, Tant pis pour les risques c’est plus fort que moi, Le gouvernail tourne, le cap est annoncé, L’odeur de la poudre nous rend tous cinglés. Il faudra la jouer fine, l’adversaire est méchant, Tout dans l’feutré, la lune nous éclairant, Mais voilà, il nous faut des munitions Pour abreuver pistolets, fusils, et canons. POUDRE ! En baril ou encore en sachet POUDRE ! Au gramme, au kilo, à la tonne POUDRE ! Pour gaver tous nos pistolets POUDRE ! Une idée, soudain bourgeonne La solution est toute trouvée Mais pour ça, faut en garder sous l’pied Voilà on y est ! Silence ! On vient ! Les rats courent dans la ville l’esprit serein. SAUTE ! Sur les toits des maisons COURS ! Mais dans la discrétion À TERRE ! Quand vient le milicien DÉPOUILLE ! Et qu’il ne reste rien POUDRE, POUDRE, POUDRE, encore de la POUDRE, POUDRE, POUDRE, toujours de la POUDRE, POUDRE, POUDRE, rien que de la POUDRE, POUDRE, POUDRE ! POUR TOUT FAIRE PÉTER, POUR TOUT RAVAGER, POUR TOUT CRAMER !
8.
Dans l’océan indien rodent les malandrins, les fourbes forbans, terreur constante des marchands. Ils sont fiers les compagnons, d’entendre de nouveau ce son. Des sonnantes et trébuchantes pièces, étoffes rares, pierres, boiseries, embarquant par caisses, Le navire est lourd comme un éléphant, comme les bourses des gars avant de dilapider tout l’argent, Pour se loger enfin dans les bras d’une douce et gentille fille qui les dépouillera jusqu’à leurs dernières billes Pour repartir à vide des trois bourses, pour repartir en course, En course au gras navires de commerce, amaigris par nos soins, avant que nos boulets les percent. Mais où va-t-on comme ça ? J’en sais foutrement rien mon gars, Paraît qu’une île existe au loin. Continuons vers l’ouest encore, Derrière l’horizon se cache d’autres trésors, L’aventure est un long chemin qui s’arrête quand la vie n’est plus, alors restons vivants, libres, et le diable au cul. Pour leur en mettre plein la face, avant que tout ça ne s’efface. Dans l’abysse de l’histoire seuls les audacieux restent à sa surface.
9.
Libertalia 05:21
Au-dessus de l’horizon le soleil nous donne le ton, Intrépide flottille que nous sommes, courageux compagnons que nous sommes, Nous partons encore, vers l’ouest, trouver cette fois un port on dit que la bas, se trouverait Des rebelles débauchés, alors poussé par le norois, vers Madagascar le Mormieben ira. Un superbe joyau niché dans son écrin, Un des trésors de l’océan indien, Voilà ça y est, nous accostons enfin, Nos pieds endoloris dans le sable chaud, Le sol ne bouge plus, bon dieu c’est pas trop tôt. Mais dans la jungle des ombres bougent soudain, Aux armes les gars défendez vos biens. Après 2 ans sur l’océan, on a enfin touché terre, Plus tard viendra le bon temps, avant faut sabrer de la chaire, Les ombres avance, le pirate ne reculent point, Les ombres dansent dans les sombres recoins. Puis, dans un silence pesant, plus rien. A la charge ! Butez moi tout ça ! Pour les survivants, double ration d’tafia ! Pas d’pitié ! Pas d’quartier ! Pour sûr vous allez tous crever ! Après avoir couru dix mètres, l’équipage fût confus, De retrouver en face d’anciens compagnons disparus, Survivants ici, mais le cœur vaillant, La joie explosa, les armes tombant. Se tombant dans les bras les camarades sont contents, Certains crient, certains rient fort, Ils nous parlent d’un nouveau port Nouvelle coalition d’une bande de malfrats C’est la naissance des pirates de Libertalia. LIBERTALIA ! LIBERTALIA ! Chasse un pirate, pour sûr il reviendra ! LIBERTALIA ! LIBERTALIA ! Détruit un port, un autre se construira ! LIBERTALIA ! LIBERTALIA ! Construit une prison, d’toute façon on s’évadera LIBERTALIA ! LIBERTALIA ! Impossible à arrêter, on s’enivre à la liberté !
10.
J'étais dans ma cahute quand on me prévint Que derrière l'horizon Gerber avait changé de main. Notre cité n'était plus libre mais enchaînée: Car récemment conquise par la royauté. Nous décidâmes donc, unanimement, Que d'y retourner il était grand temps. Nous appareillâmes sur l'heure Pour enfin refaire voile, aller haut les cœurs ! Bonne route bon vent, nous naviguons gaiement À travers l'océan se montrant clément. Cap sud sud ouest, vers bonne espérance, tous réunis, la flotte et les renforts avancent. Mais les voilà au loin, les sans couilles, les vilains, Aller à moi les gars, on sonne le branle-bas. Faites monter les équipages, Tous aux postes de combat, Même s'ils ont le nombre, On ne se démonte pas ! Mais il fallait revenir sur terre, la réalité était effrayante, Ils allaient déchaîner sur nous les enfers, Trop près d’eux, nous ne pouvions plus prendre la tangente. Hey ! Tous les dieux et autres machins ! Est-ce trop vous demander de filer un coup d'main ? Comptez pas sur moi pour vous implorer, Si vous nous avez créé maintenant faut assumer ! L'histoire ne nous dit pas si les dieux nous entendirent, Mais pour sûr, une réaction se fit tout de suite sentir. C’était caché, dans les fonds marins obscurs, L’enfer se déchaina sur eux, arrachant leur mâture, Crevant leur coque de noix, Lacérant leurs jambes, leur bras. Un contraste étrange se mit alors en place, Nous étions baignés dans un bel océan, Eux étaient baignés dans leur propre sang, Leur ciel était digne d'un épisode biblique, Alors que de notre côté c'était les tropiques, Puis un par un ils finirent tous par couler. Mais bon dieu, qu’est-ce qu’il vient de se passer ?! Une fois cette apocalypse enfin passée, Nous avons de nouveau appareillé, Cette fois c'est sûr rien ne nous arrêtera, Les dieux sont avec nous alors en avant les gars. Allons la flibuste, pirates et boucaniers, Il est grand temps d'aller r'conquérir notre foyer La profanation de nos terres n'a que trop durée, Faites attention mes petits rats, on arrive vous exterminer !
11.
12.
Le navire craque doucement sur l’Atlantique, il renoue avec cette vieille sensation d’autrefois. Lui aussi, sans doute, est heureux de revenir sur ses eaux d’origine. Il barbote gaiement, innocemment. Son équipage vaquant à ses occupations de manœuvres et d’entretien. L’absence de l’astre nocturne rassemble de parfaites conditions d’approche. Puis une faible lueur apparaît au loin. On ordonne alors d’éteindre sur le champs toutes les lanternes des navires et pas question non plus de fumer. Il serait dommage de se faire repérer si près du but. Puis, enfin, on l’aperçoit un peu mieux notre foyer Gerber. On ordonne la mise à la mer d’une chaloupe pour voir ce qu’il en est sur nos terre. A son bord, une dizaine d’hommes, tous expérimentés, tous anciens flibustier, parfait pour aller repérer ce qui est advenue de notre île tombée, A leur retour leur rapport fût clair, ça va pas être coton, il faudra croiser le fer. Sur la plage impossible d’accoster, de nombreux avant-postes ont été érigés. Le fort domine toujours la baie, mais maintenant il est plus imposant qu’jamais. ça n'arrange pas nos affaires mais nous accosterons que diable, nous ferons le tour de l’îlevers un accès plus raisonnable. Nous attaquerons à l’aube, alors messieurs bon repos. Demain, nous sonnerons l’assaut ! A peine l’aube arrivée, les préparatifs avaient commencés. L’heure avançant à grand pas il faut pousser les gars. Puis nous voilà au moment critique, à l’instant fatidique, où l’ordre de débarquer est enfin sonné. Les chaloupes tombent des navires, les troupes s’empressent de les garnir pour entamer la première vague, pour entamer le premier acte de la vengeance des pirates. Malgré les bordées de boulets hurlants, le premier contact fut des plus sanglant. Nous accumulons les pertes à grande vitesse, sonner la retraite ferait acte de sagesse. Pour couronner le tout, les renforts maritimes fondent sur nos proues comme sortis des abîmes. Les manœuvres s’enchaînent dans un branle bas frénétique. Les feux et la haine s’échangent dans un fracas démonique. Les coques sont éventrées, les mâts s’effondrent sur les ponts. On sent la panique gagner nos hommes sur tous les fronts. La fuite est entamée par les pirates survivants pour tous les diriger sur l’autre versant. Bon gré mal gré l’autre versant est atteint. Un brouillard épais nous enveloppe soudain. Et sortant de la brume sombre, voici le spectre de bois noir, sur son pont s’agitent les ombres des fantômes changeant de quart. Rejoignant nos rangs pour se lancer dans l’ultime combat, les morts ont soif de sang, ça galvanise nos gars. Le spectre s’occupant de ceux sur l’océan, on ordonne la formation d’un petit contingent. Pour débarquer discrètement, les bras chargé de barils de poudre, pour tristement appliquer l’ultime plan désespéré. Car si on ne peut récupérer Gerber la bien aimée. On ne peut pas non plus se permettre de la leur laisser. Les voiles sont hissée, nos troupes sont rembarquées. Le chemin de feu atteint bientôt la poudre planquée dans la grotte à flan d’volcan, c’est l’temps de foutre le camp. car quand tout pètera, le souffle brisera Les os et les tympans, Les chairs, et les cheveux, Les nobles comme les gueux, Les forts, les hangars marchands. De Gerber il ne restera qu’un cratère dans l’océan.

about

DE CHARYBDE EN SCYLLA, 2nd Album released september 2022.

Recorded, mixed and mastered at Brown Bear Recording Studio by Arthur Lauth.

All designs made by Lenore Ani (Ani Artworks)

All songs written by Mormieben.

credits

released September 3, 2022

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about

Mormieben Clisson, France

Mormieben is a Pirate Metal band from Clisson, France.

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